Ma première interrogation a été quasi-métaphysique ! Qui donc illustrait la couverture du désormais fameux « ouvrage » de Fréderic Deborsu consacré à nos Saxe Cobourg. S’agissait-il du fameux amant présumé de Philippe ? Celui qui fut l’objet/sujet d’une « amitié intense » et d’une « relation hors-norme » (Homosexuelle ? « ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit », disait en substance l’auteur de ces expressions) ? Ou alors, d’un Prince « caché », produit des premières expérimentations de procréation assistée à Erasme ? Un amant de jeunesse de Paola ? Un témoin essentiel de la double vie d’Albert ? L’organisateur d’un mariage arrangé ? Un père indigne ? Pas du tout ! Zéro de conduite ! La photo en couverture, c’est celle de l’auteur sur fond tricolore [[Il faudrait vraiment que je regarde un peu plus souvent la télé.]] ! Mais, Bon Dieu, c’est bien sûr ! [[ Vous aurez remarqué l’abondance des points d’exclamations qui symbolisent ici l’autorité intellectuelle de l’auteur du livre dans son exercice d’ami de la monarchie]] Il fallait que nous identifiions le journaliste pour accréditer son autorité en la matière.
La deuxième interrogation est d’un autre ordre : pourquoi, diantre, notre auteur s’est-il fait portraitiser différemment pour la version néerlandaise de son œuvre ? Evidence ! Puisque pour le public flamand Fréderic Deborsu a choisi de se livrer en Drag-Queen (belle audace, Camarade Monarchiste !), -un tout, tout petit peu- façon Freddy Mercury : quel talent ! Quel sens politique ! Même Bart n’aurait pas osé…
Il y a près de 20 ans (1994), un an après la disparition de Baudouin, nous étions quelques-uns [[ Avec, entre autres, François Perin, Jean-Marie Piemme et Andrea Rea]] à avoir publié le premier « Questions Royales (défuntes éditions Labor) – Réflexions à propos de la mort d’un roi et sur la médiatisation de l’événement » : la médiatisation n’a pas vraiment progressé…