Pierre Vidal-Naquet : une vie pour la vérité

À propos de Pierre Vidal-Naquet — Une vie  de François Dosse aux Éditions de La Découverte, 660 p, 2020.

Dans les temps difficiles comme ceux que nous vivons, il est des hommes — et des femmes — qui nous manquent davantage. Celles et ceux qui peuvent associer une approche critique sur l’histoire d’hier et d’aujourd’hui et un regard à la fois solidaire et exigeant sur la société ou encore qui traquent une vérité à la fois indispensable et inaccessible. Pierre Vidal-Naquet (1930-2006), grand helléniste et intellectuel engagé dans tous les combats de la cité était de ceux-là. La foisonnante et passionnante biographie que lui consacre François Dosse[1] nous fait mesurer le prix de son absence.

Il est sans doute impossible de résumer Pierre Vidal-Naquet (PVN comme l’appelaient ses amis) en l’espace de ces quelques lignes — « un parcours irréductible à toute simplification »[2], écrit Dosse — tant son activité couvre des champs différents, mais toujours connectés entre eux par sa démarche fondatrice d’« intellectuel dreyfusard ». Le grand mérite du biographe est de nous faire appréhender dans leur cohérence toutes les facettes de ce kaléidoscope intellectuel. Au fil de la vie de Vidal-Naquet, de son enseignement et de ses recherches, on peut distinguer un triple apport : l’initiation d’une anthropologie historique qui concilie une démarche structuraliste et une approche économique et sociale (marxisante à bien des égards) dans l’étude de la Grèce ancienne, mais aussi de questions historiques contemporaines, l’apport d’une discipline inédite qu’est l’historiographie (l’étude de l’histoire et de l’écriture de l’histoire) et enfin l’intégration de la mémoire dans l’histoire. Et comme toujours la démarche de PVN est double : comme historien et acteur de la cité.

Moments fondateurs

Il y a chez Vidal-Naquet plusieurs moments fondateurs. Le premier est tragique et il lui faudra du temps pour l’évoquer : le 15 mai 1944, ses parents sont arrêtés par la Gestapo dans leur maison marseillaise. Conduits de Drancy à Birkenau, ils sont gazés. Les trois enfants dont Pierre, 14 ans, est l’aîné échappent par miracle — et la solidarité de quelques-uns — à l’arrestation. Ils seront accueillis et protégés par des familles protestantes de la région. Les Vidal-Naquet appartiennent à cette bourgeoisie intellectuelle juive totalement assimilée et dont la judéité est inséparable des valeurs universelles et républicaines de la France. Lucien, le père de Pierre, résistant, est un avocat marqué à jamais par l’affaire Dreyfus dont il fera le récit à son fils pendant la guerre. « Ce récit, écrit François Dosse, est matriciel dans sa quête de vérité contre la raison d’État »… et donc de sa vocation d’historien. Une vocation que son père favorisera encore en lui faisant connaître un article de Chateaubriand paru en 1905. « Cet article qui s’en prenait à l’exécution du Duc d’Enghien le 21 mars 1804, poursuit Dosse, faisait écho pour Vidal-Naquet à la situation de son père : Lorsque dans le silence de l’abjection, l’on n’entend plus retentir que la chaîne de l’esclave et la voix du délateur ; lorsque tout tremble devant le tyran et qu’il est aussi dangereux d’encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l’historien paraît, chargé de la vengeance des peuples (…) Pour, d’une certaine manière, “venger” ses parents, ajoute le biographe, Vidal-Naquet incarnera toute sa vie ce rôle de justicier conféré à l’historien, au point qu’il aura toujours des causes à défendre [3]». Par de subtiles touches successives, comme dans une œuvre pointilliste, François Dosse reconstruit la formation intellectuelle de son sujet par les lectures (celle de L’étrange défaite de Marc Bloch notamment) et les innombrables rencontres de savants et d’hommes engagés.

Jean Pierre Vernant et JVN : la rencontre fondamentale

On en retiendra trois, essentielles, parmi tant d’autres. D’abord celle de Pierre Nora que PVN rencontre au Lycée Carnot, à Paris, à l’automne 1944. Avec le futur éditeur et initiateur des « Lieux de mémoire », ce sera le début d’une complicité intellectuelle et d’une amitié que seule la mort pourra défaire. Il y a ensuite la découverte de l’historien et musicologue, Henri-Irénée Marou — son maître — quand celui écrit : « le travail historique n’est pas l’évolution d’un passé mort, mais une expérience vivante dans laquelle l’historien engage la vocation de sa propre destinée. » Une citation, nous dit Dosse, qui l’accompagnera toute sa vie et qu’il reprend en 1974 lors de sa soutenance de thèse. Enfin, peut-être la plus déterminante, en tous cas, Vidal-Naquet le proclame : « Vous savez une fois que j’ai eu rencontré Vernant, je n’ai plus eu envie de connaître qui que ce soit d’autre. Vernant, c’est la rencontre fondamentale de ma vie, presque par hasard. » En 1965, les deux hommes publieront ensemble chez Maspero[4] un ouvrage qui fera date — Mythe et Pensée chez les Grecs  — et qui consacre « l’anthropologie historique (comme) rameau fécond du structuralisme ». « Outre leur proximité d’hellénistes, écrit Dosse, ils ont en commun leur engagement dans les affaires de la cité. Pour Vidal-Naquet, Vernant est un modèle, un héros de la Résistance. Et lui-même au moment de la rencontre est totalement engagé dans son combat contre la torture et plus généralement contre la guerre d’Algérie. »

L’Algérie : « un dreyfusard en action »

Engagé contre la guerre coloniale et la torture avec ses amis de la gauche chrétienne (notamment de la revue  Esprit ), PVN va s’emparer de l’affaire Audin en tant qu’historien[5]. Maurice Audin, jeune mathématicien et militant communiste soutient le FLN et l’indépendance de l’Algérie. Il est arrêté à Alger dans la nuit du 11 au 12 juin 1957 par les parachutistes français, torturé et ensuite assassiné. L’armée française affirmant qu’Audin a disparu après une évasion, Vidal-Naquet voit là sa mission d’historien : faire triompher la vérité et la diffuser. En 1958, il va donc publier  L’Affaire Audin  aux Éditions de Minuit chez son autre complice éditorial Jérôme Lindon. Un brûlot qui va symboliser le refus des mensonges d’État et où Vidal-Naquet va mettre en évidence ce qu’il appelle « la dimension proprement politique de la torture quand elle est une institution d’État ». Il dira plus tard : « Pour moi, c’est la guerre d’Algérie qui a été le déclic, qui a fait de moi un dreyfusard en action ».

Pour la circonstance, avec un ton sobre et neutre, il élude toute considération politique pour s’en tenir aux faits et aux témoignages. Mais, souligne François Dosse, il pratique « la critique interne et externe des documents. La décantation des informations passant du registre de la mémoire à celui de l’histoire est exemplaire de cette méthode qui singularise Vidal-Naquet, dont le modèle de surplomb est l’affaire Dreyfus. Ce ne sera pas là, et de loin, le seul engagement algérien de PVN qui signera notamment “L’appel des 121”[6] défendant “le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie”. Cela lui vaudra, comme à d’autres, d’être suspendu de ses fonctions universitaires à Caen, mais aussi de devenir plus tard une des cibles privilégiées de l’OAS et des partisans de l’Algérie française. Il n’est sans doute pas un combat contre le colonialisme, le fascisme ou l’impérialisme[7] ou contre les atteintes aux libertés à l’Est ou à l’Ouest qui ait échappé à la vigilance de ce combattant toujours aux aguets. Ses multiples interventions dont certaines peuvent parfois s’avérer intempestives ou imprudentes répondent toujours à son inébranlable volonté dreyfusarde de se battre pour la vérité et son refus viscéral de l’injustice. Et quand il commit des erreurs, PVN ne manqua jamais de le reconnaître. Avec une ironie souvent malveillante, certains de ses critiques utiliseront ces élans généreux pour réduire la portée de son œuvre[8].

Israël et la mémoire juive

On ne peut s’attarder ici sur l’immense travail d’éditeur que Vidal-Naquet remplit principalement avec Jérôme Lindon (Les Éditions de Minuit) et François Maspero (dont les Éditions de La Découverte prendront le relais) deux figures mythiques de l’édition française et auxquelles François Dosse rend un hommage justifié. Par contre, il faut évoquer la judéité de Vidal-Naquet notamment dans sa relation avec Israël. François Dosse parle de sa “position antisioniste au nom des valeurs universalistes juives”. On a envie de dire a-sioniste plutôt qu’antisioniste dans la mesure où il exprime à la fois un lien particulier avec Israël (notamment en 1967 quand il craint pour son existence), mais qu’avec le temps il défend avec de plus en plus de vigueur les droits nationaux des Palestiniens réfutant virulemment la politique coloniale de l’État juif. Au printemps 1982 alors que la situation se dégrade encore en Cisjordanie et à Gaza, PVN qui s’est rendu sur place, publie un reportage dans Libération. Évoquant les méfaits de la politique coloniale israélienne, il titre son article “Est-ce la bataille d’Alger ?”… Un peu plus en juin de la même année, Dosse nous rappelle que lors de l’invasion israélienne, il réagit avec indignation intitulant son texte (Libération) : “Un mensonge, un crime, un suicide”. Et il n’hésite pas à écrire : “Quand le CRIF — Conseil représentatif des institutions juives de France — ose parler d’une guerre imposée à Israël, il profère un mensonge digne de Goebbels”. Inutile de préciser que PVN devra faire face à l’hostilité parfois haineuse d’une partie des notables de la communauté juive et des dirigeants israéliens qui l’accusent de “traîtrise”. Mais Vidal-Naquet ne peut pas et ne veut pas séparer ni opposer la “mémoire d’Auschwitz” — et des siens exterminés — et un regard critique sur Israël… Mais, précise justement son biographe, “cette fidélité à l’égard des juifs disparus sous les coups de la barbarie nazie, en même temps qu’une vigilance pour que le nouvel État d’Israël n’instrumentalise pas cette mémoire pour justifier sa politique de colonisation, reste jusqu’au bout la ligne de conduite invariable comme l’atteste, parmi bien d’autres interventions, l’hommage qu’il écrit en 1989 pour son ami juif belge Marcel Liebman.”[9]

Un “homme-mémoire” contre le négationnisme

Au fil des ans, note Dosse, Vidal-Naquet, consacre de plus en plus de publications à l’histoire et à la mémoire juives[10], ce qu’il ressent comme “une nécessité intérieure : « J’essaie à ma façon d’être un homme-mémoire » écrit-il en 1980, confirmant plus tard cette ambition lorsqu’il sera question de combattre les négationnistes de la Shoah. Il s’agira souvent de préfaces que PVN « accepte et va même jusqu’à solliciter ». La préface, précise le biographe, « devient un éclairage historiographique, illustrant l’une des singularités majeures de l’apport de Vidal-Naquet dans sa volonté d’intégrer la mémoire dans l’histoire. Cet exercice lui permet aussi d’assumer sa subjectivité. » En effet, PVN n’hésite pas à recourir à des références personnelles ou familiales quand il pense qu’elles peuvent ajouter un éclairage utile. Il s’agit aussi pour lui de conjurer le danger négationniste.

« Un homme-mémoire »

Cette bataille contre le négationnisme constitue un chapitre essentiel de l’œuvre de Vidal-Naquet. Un combat qui occupera intensément la dernière partie de sa vie. En France, l’histoire du négationnisme que détaille François Dosse commence très tôt, au lendemain même de la 2e guerre mondiale. Même si on ne l’appelle pas encore comme cela. Dès 1948, l’intellectuel d’extrême droite, Maurice Bardèche publie un ouvrage qui affirme que l’extermination programmée des juifs d’Europe n’a été qu’un mythe inventé par les vainqueurs du IIIe Reich. Dans les années 60, Paul Rassinier un anarchiste, ancien résistant et déporté bascule dans le délire négationniste et l’antisémitisme. Mais c’est surtout à partir des années 80 et la montée du Front National en France que les digues vont sauter et les « tabous » se briser. En 1978 dans une tribune publiée dans Le Monde, Robert Faurisson[11] défie quiconque de lui apporter les preuves tangibles de l’existence de chambres à gaz. Vidal-Naquet refuse tout débat à ce sujet, mais l’ouverture des colonnes du Monde à Faurisson change la donne. Il va contredire les thèses révisionnistes sans s’adresser à leurs auteurs. Pendant près d’une décennie, il va multiplier interventions, articles, conférences qu’il réunira en 1987 dans un volume qui marquera les esprits : Les assassins de la mémoire (chez Maspero et ensuite La Découverte) dont il définira lui-même la démarche comme une « anatomie du mensonge ». Mais le plus remarquable est sans doute que parallèlement à ce combat sans répit, Vidal-Naquet s’opposera, notamment avec sa vieille amie l’historienne Madeleine Rebérioux,  à la loi Gayssot adoptée en 1999 et qui punit les négationnistes. PVN est résolument hostile aux lois mémorielles. ‘La loi est de l’ordre du normatif. Elle ne saurait dire le vrai’ s’exclame alors Madeleine Rebérioux. Quelques mois plus tôt, rappelle Dosse, « Vidal-Naquet avait de même affirmé qu’il ne revenait pas aux tribunaux d’établir la vérité historique, tâche qui relève de l’enquête historienne »[12]. Dans ce combat contre le négationnisme et le refus de laisser les juges dire l’histoire, le rôle de Vidal-Naquet aura été essentiel.

Une férocité jubilatoire et une œuvre d’historien

Il est un dernier aspect de l’immense activité intellectuelle de PVN qui est sans doute secondaire dans son œuvre, mais qui témoigne d’une férocité jubilatoire qui a enchanté bien de ses contemporains (dont l’auteur de ces lignes…) : c’est la dénonciation des impostures intellectuelles. Vidal-Naquet sera un critique cinglant de la production des « nouveaux philosophes » portés aux nues par les médias (toutes tendances confondues ou à peu près[13]) des années 70/80. À propos du Testament de Dieu[14] de Bernard-Henri Levy, PVN dit : « Ce que je lus me consterna : erreurs énormes, citations fausses, affirmations délirantes, on trouvait tout dans ce livre, sauf une connaissance sérieuse du judaïsme ou de l’hellénisme ». Bien entendu Vidal-Naquet apportera tous les éléments précis pour étayer ces accusations, comme pour celle de plagiat qu’il ajoutera plus tard à charge du même BHL.

Quelques années plus tard, en 1993, Thierry Wolton, un journaliste spécialisé dans la dénonciation du communisme, accuse le résistant Jean Moulin, représentant de De Gaulle au CNR[15] d’avoir été un agent soviétique de même que Pierre Cot, ancien ministre radical du gouvernement du Front Populaire de Léon Blum.[16] La « thèse » ne mériterait sans doute pas d’être relevée, si elle n’avait trouvé le soutien d’historiens comme François Furet, Annie Kriegel et Stéphane Courtois (communistes repentis pour les deux premiers et de l’extrême-gauche pour le dernier). Le journaliste et biographe, Jean Lacouture note que ce soutien « transforme l’anecdote médiocre en thèse historique et ouvre la voie à un nouveau révisionnisme. »

François Dosse ajoute justement que « l’opération, alors que s’est installée l’idée d’un parallèle entre les deux totalitarismes, est un incontestable succès ». Fidèle à sa vocation dreyfusarde, Vidal-Naquet se doit dès lors de réagir. Il revêt de nouveau son habit de pèlerin de la vérité pour déconstruire ce mythe et lui consacre un nouveau livre, Le Trait empoisonné (La Découverte 1993) où il déploie avec rigueur sa démarche historique éprouvée et qui sera saluée par des historiens d’horizons très divers.

Il y aurait certes à épiloguer sur le parcours universitaire de Vidal-Naquet dans différentes facultés, au CNRS et surtout à l’Ehess (École des Hautes Études en Sciences Sociales) dont dépend le Centre Louis Gernet fondé et dirigé par son ami Vernant auquel il succédera. On y retrouvera tous les enseignants et chercheurs proches de PVN. Renvoyons pour cela à la biographie de François Dosse qui nous offre tout au long de ses 660 pages un regard empathique, mais loin de l’hagiographie sur un homme qui a fait honneur à l’intelligence du XXe siècle. Et c’est peut-être la sociologue Nicole Lapierre, saluant dans Le Monde la publication du deuxième volume de Les Juifs, la mémoire et le présent qui réussit à faire ce qui nous semblait impossible, résumer « l’homme libre » par ces mots : « De l’Antiquité à l’actualité, il n’a cessé de traquer les faits sous les mots, le sens sous le mythe, la vérité sous la falsification historique, avec la même obstination critique. »

 

 

[1] Historien qui s’est spécialisé dans la biographie des grandes figures intellectuelles du XXe siècle Paul Ricœur, Michel de Certeau, Deleuze et Guattari, Castoriadis ou encore Pierre Nora)

[2] Pour mieux comprendre l’homme et l’intellectuel on renverra aussi vers ses mémoires sur lesquelles François Dosse s’est notamment appuyé : Pierre Vidal-Naquet, Mémoires t.1 – La brisure et l’attente, 1930-1955, Le Seuil, 1998 ;  Mémoires t.2 – Le trouble et la lumière, 1955-1998, Le Seuil, 1998.

[3] Même si à la fin de sa vie PVN relativisera cet habit de « justicier » et après avoir souvent expliqué que « le rôle des historiens n’est pas de juger l’histoire »

[4] On verra plus loin que la collaboration et l’amitié avec François Maspero constitueront aussi un pan très important de la vie de PVN.

[5] On pourrait dire « historien du présent », concept inexistant à l’époque.

[6] Appel signé par les intellectuels les plus engagés aux côtés des Algériens dont Sartre, Duras, de Beauvoir, Leiris, Lindon, Maspero, Nadeau, etc.

[7]De l’Algérie au Vietnam, de la Grèce des Colonels à Mai 68, sans oublier la défense de la révolution cubaine, mais aussi des dissidents de l’Est, etc.

[8] Ainsi Nicolas Weill rendant compte de l’ouvrage de François Dosse (Le Monde du 30/01/2020) conclut sa critique sur ces mots : « l’affairement du progressiste aura sans doute limité le travail de l’historien ».

[9] Leur longue amitié est née dans les années 70 à l’occasion d’un débat commun face à un fonctionnaire israélien. Outre cet hommage, PVN écrira une préface pour la réédition en 1996 du récit autobiographique de Marcel Liebman, Né Juif — Une famille juive pendant la guerre — (Editions Labor). PVN témoignera également dans le film documentaire que j’ai consacré à Marcel Liebman (Le non-conformiste, RTBF, 1996).

[10] Ces textes seront rassemblés dans les trois tomes qui portent le titre de Les Juifs, la mémoire et le présent , édités chez Maspero.

[11] Littéraire, maître de conférences à Lyon-2 entre 1973 et 1980.

[12] On pourrait ajouter par rapport à une actualité récente avec la résolution du Parlement européen assimilant nazisme et communisme qu’il n’appartient pas non plus aux politiques de décréter les vérités historiques.

[13] À l’exception de la presse communiste et d’extrême gauche.

[14] Grasset, 1979.

[15] CNR Comité National de la Résistance.

[16] Thierry Wolton, Le grand recrutement , Grasset, 1993.

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1 réponse à Pierre Vidal-Naquet : une vie pour la vérité

  1. Vander Heyden dit :

    Magnifique texte de H. Le Paige. J’ai lu en son temps « La torture dans la République » de PVN. Un texte fondamental sur le retour toujours possible de la barbarie.
    Jean Louis Vander Heyden

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